Pour se faire une opinion éclairée

Au moment où nous essayons tous d’être conscients de la façon dont nos modes de vie affectent la nature, la fourrure est un excellent choix. Comme le cuir, le suède et peau de mouton, la fourrure est un produit écologique, un vrai cadeau de la nature…
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Truth about fur
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Animaux à fourrure: une ressource naturelle renouvelable

Question 1: Que voulez-vous dire par "éco-fourrure"?
Nous voulons que le public sache que la fourrure est un excellent choix écologique pour ceux qui sont conscients de l’impact que nous avons sur l’environnement. La fourrure est un choix écologique parce que la fourrure est une ressource naturelle renouvelable, les fourrures utilisées sont abondantes, les espèces menacées ne sont jamais utilisées et l’industrie canadienne de la fourrure est très bien réglementée pour assurer une utilisation humanitaire des animaux à fourrure.

La fourrure est une matière mode très durable pouvant être remodelée et recyclée, en plus d’être biodégradable. Vue de cette façon, la fourrure est plus éco-logique que la quantité inquiétante de vêtements bon marché (80% sont faits de matières synthétiques non-biodégradables), dont des tonnes finissent chaque année dans les sites d’enfouissement de la planète.

Ceux qui pensent que les matières synthétiques peuvent remplacer la fourrure devraient penser au fait que la plupart de tissus synthétiques sont faits à base de pétrole, une ressource non-renouvelable, et leur production et élimination posent de problèmes environnementaux.

Des campagnes sensationnalistes et trompeuses, financées par les activistes animaliers, ont créé de la confusion chez les consommateurs sur le véritable rôle que l’Industrie de la fourrure joue sur le plan écologique. Il est temps de présenter au public une autre vision de la fourrure!

Question 2: Comment peut-on prétendre que l'utilisation d'animaux pour faire un produit de luxe peut se défendre moralement?
La plupart d’entre nous avons grandi avec les belles histories de Bambi et autres animaux qui peuplent le merveilleux monde de l’enfance. Mais la Nature n’est pas le royaume enchanté de Disney! Pour assurer la survie des espèces, la Nature produit plus d’animaux que ce qu’elle peut supporter jusqu’à maturité. Ce “surplus” de bêtes meurent de faim, de maladies ou servent de nourriture aux autres animaux. Nous pouvons utiliser une partie de ce surplus sans menacer l’équilibre naturel de la faune; c’est ce que l’on appelle “l’utilisation durable”, un principe écologique reconnu et promu par toutes les organisations sérieuses dédiées à la conservation de la faune. L’industrie de la fourrure (et autres utilisations de la faune sauvage) encourage même la protection des habitats naturels puisque c’est une source de revenus pour les trappeurs. Et même s’il n’y avait pas un marché pour la fourrure, le piégeage serait encore nécessaire dans bien de régions pour prévenir la propagation de maladies (telle la rage), protéger les propriétés et aider à maintenir un sain équilibre dans les habitats disponibles. Les trappeurs sont des véritables praticiens environnementalistes!

Les fermes d’élevage d’animaux à fourrure sont également conformes aux principes environnementaux : les animaux ‘‘recyclent’’ les déchets de notre chaîne alimentaire (abats, produits laitiers et céréales) puisqu’ils leur servent de nourriture. Ils nous procurent des produits de valeur telle la fourrure; les restes nous fournissent des huiles et des fertilisants naturels.

Bien que la fourrure soit considérée un produit de luxe relativement cher à cause de la quantité de travail requise pour sa production, il faut se rappeler que la plupart des quelques 70 000 personnes qui travaillent au sein de cette industrie au Canada ne sont pas riches. Ce sont des trappeurs autochtones et non-autochtones qui habitent en régions éloignées; ce sont des personnes qui travaillent dans des fermes familiales; ce sont des artisans qui préservent des techniques ancestrales transmises de génération en génération.

Pour bien de trappeurs et des communautés autochtones habitant loin des centres urbains, la chair de castor et autres viandes sauvages font partie de leur régime alimentaire. Ce qu’ils ne consomment pas est retourné dans la nature pour nourrir d’autres animaux. Rien n’est gaspillé!

Question 3: Comment puis-je être sûr que l'industrie de la fourrure favorise des pratiques humaines?
Le piégeage au Canada est strictement réglementé par les ministères de la faune des gouvernements provinciaux et territoriaux. En fait, le Canada est un leader mondial dans la recherche et le développement de nouvelles méthodes de piégeage. Avec l’appui d’Environnement Canada et IFTF, la fédération internationale de l’industrie de la fourrure, plus de 20 millions de dollars ont été investis dans la recherche que l’Institut de la fourrure du Canada coordonne. Ce travail a jeté les bases pour l’Accord international sur le piégeage humanitaire (AIHTS), adopté par l’Union Européenne et les principales régions productrices de fourrures sauvages (le Canada, les É.U. et la Russie). Avant d’obtenir un permis de piégeage, les trappeurs doivent compléter une formation sur les méthodes de piégeage les plus récentes et les plus humanitaires.

Comme tous les autres secteurs agricoles, l’élevage d’animaux à fourrure est contrôlé par les ministères provinciaux de l’agriculture. Les éleveurs canadiens de visons et de renards ont adopté le Code de pratiques agricoles recommandées rédigé par Agriculture Canada en collaboration avec la Fédération Canadienne de Sociétés Humanitaires (CFHS) et des groupes agricoles. Les éleveurs ont tout intérêt à respecter ces codes puisque seuls les animaux bien soignés peuvent produire les fourrures de haute qualité que les marchés internationaux exigent. Les éleveurs qui ne procurent pas à leurs animaux des conditions optimales en termes de logis, alimentation et soins, ne resteront pas longtemps en affaires!

Question 4: Est-ce que les vidéos qui circulent sont crédibles?
Mallheureusement il y a beaucoup d’incidents documentés qui peuvent être directement reliés à différents groupes d’activistes où d’actes de cruauté envers les animaux sont expressément mis en scène et filmés dans le but d’alimenter des campagnes de levée de fonds. Ces groupes sont prêts à tout faire, même cela, parce que les sommes en jeu sont considérables! Les principaux groupes d’activistes amassent de millions de dollars chaque année avec des campagnes sensationnalistes hautement médiatisées (www.activistcash.com) dont le but est de provoquer la compassion de gens qui aiment les animaux.

Un des vidéos en circulation les plus horribles montre des gens dans un village chinois en train d’écorcher un raccoon asiatique encore vivant. On doit se demander pourquoi quelqu’un ferait cela… au moins d’être mis au défi et être payé pour produire des images vidéo choquantes? Mise à part la cruauté évidente, écorcher un animal qui bouge accroît les risques d’endommager la peau et de blesser l’opérateur. De plus un animal vivant saigne plus puisque son cœur bat encore, ce qui salirait et endommagerait sans raison la fourrure. Est-ce qu’une peau tachée de sang et coupée de façon aléatoire aurait-elle une quelconque valeur?

D’autres vidéos montrent des animaux qui souffrent de mauvais soins dans des fermes d’élevage. Toutefois c’est impossible d’obtenir des fourrures de qualité si les animaux ne jouissent pas de bonnes conditions d’élevage, tels qu’un régime alimentaire approprié et bien balancé, une cage propre et une bonne santé. Est-ce que nous devons croire qu’il s’agit de pratiques courantes dans l’industrie quand cela n’a pas de bon sens pour réussir en affaires?

Question 5: Est-ce qu’au Canada il peut y avoir des vêtements faits de fourrure de chat ou de chien?
Les activistes font souvent cette déclaration pour discréditer l’industrie de la fourrure – mais encore faut-il qu’ils trouvent au Canada un seul vêtement en fourrure de chien ou de chat. – Le Conseil canadien de la fourrure a adopté une politique formelle confirmant que les fabricants et détaillants de fourrure canadiens n’utilisent pas de la fourrure de chien ou de chat domestiques dans les vêtements qu’ils fabriquent et vendent. Pourquoi le feraient-ils? Les consommateurs canadiens ne recherchent pas ce type de produit et nous avons un très beau choix d’autres types de fourrures.

Les vêtements vendus chez les détaillants de fourrures réputés portent toujours une étiquette indiquant le type de fourrure. Si vous avez de doutes, consultez un détaillant spécialisé.

Parfois les activistes prétendent que ce qu’on appelle “raccoon dog” est en effet du chien domestique parce qu’il est classifié par les biologistes dans la famille plus large des canidae. Mais le Nyctereutes procyonoides est en réalité une espèce totalement distincte qui ressemble plus au raton laveur nord-américain qu’au coyote, loup ou autre animal de la famille des chiens. Le “raccoon dog” asiatique est natif de l’Asie et est aussi élevé en Scandinavie, où il est connu sous l’appellation Finn Raccoon.

Il est toutefois vrai que dans certains pays, les chiens (et autres animaux que nous considérons comme des animaux de compagnie) sont utilisés dans l’alimentation humaine. Pour nous, occidentaux, cela est impensable. Mais qui sommes-nous pour imposer les valeurs de nos sociétés riches et bien nourries aux pays en développement qui ont des cultures différentes de la nôtre? Est-ce que cela ne serait pas de notre part un jugement raciste envers d’autres cultures? Et, n’oublions pas que nous tuons chaque année des millions des chats et des chiens qui ne sont plus désirés; sommes-nous moralement supérieurs parce que nous sommes suffisamment riches pour en disposer sans les utiliser aucunement?

Question 6: Qui sont ces groupes d’activistes animaliers et quel est leur véritable objectif?
Les plus connus de ces groupes, PETA et la HSUS (Humane Society of the United States), aimeraient vous faire croire qu’ils sont des organismes charitables recueillant de l’argent pour la protection des animaux. Ils fonctionnent plutôt comme des machines bien huilées à faire de l’argent et à diffuser de la propagande, investissant des millions dans des campagnes médiatiques, payant des hauts salaires à leurs exécutifs et dépensant très peu pour les refuges pour animaux (voir: www.petatueanimaux.fr). Ils utilisent souvent des tactiques extrémistes, même parfois terroristes, pour attirer l’attention des médias et influencer ainsi l’opinion publique. Leur but est d’abolir toute utilisation des animaux, que ce soit comme nourriture ou pour la recherche scientifique essentielle. Ils s’opposent à l’utilisation de vêtements et accessoires en cuir, du miel et même de chiens pour aveugles. Ils croient qu’avoir des animaux de compagnie constitue une forme d’esclavage.

Pour eux la fourrure est une cible facile car c’est un produit perçu comme étant relativement cher et luxueux et, de ce fait, facilement caricaturé comme un luxe frivole pour les riches. En réalité, l’industrie de la fourrure est composée de petites entreprises familiales, d’artisans, de trappeurs et de fermiers qui ne savent manipuler les médias comme PETA ou Le HSUS. Ils ne disposent pas non plus des moyens financiers nécessaires pour riposter aux attaques de la nouvelle et lucrative industrie de la ‘’contestation’’.

Bien que ce soit totalement légitime d’avoir des opinions personnelles différentes concernant l’utilisation des animaux dans nos choix alimentaires ou vestimentaires, est-ce que c’est réellement juste de cibler une industrie et menacer le gagne-pain de milliers de personnes qui, comme tout le monde, ont des familles à soutenir et des comptes à payer? Est-ce que c’est juste d’attaquer l’industrie de la fourrure dans une société où 97% de la population mange de la viande et consomme de produits animaux tous les jours?