Méthodes humanitaires de piégeage

En l’absence d’intervention humaine, la faune est souvent sujette à des cycles radicaux, de surpopulation, maladie et famine. Ceci est un processus certainement « naturel», mais peu humanitaire. Les méthodes de piégeage modernes permettent aux trappeurs d’aider les populations d’animaux sauvages à demeurer plus stables, saines et abondantes.

L’utilisation durable de ressources renouvelables

L’industrie de la fourrure, partout dans le monde, est un bon exemple de l’utilisation durable de ressources renouvelables. Toutes les fourrures utilisées par l’industrie sont abondantes. Aucune espèce menacée n’est utilisée. Au Canada, parmi les mesures assurant l’utilisation durable, soulignons les saisons limitées de chasse et de piégeage et les quotas, tous deux déterminés par les biologistes et les agents du gouvernement, l’enregistrement des prises et la formation des trappeurs. La rigueur de la réglementation incite les trappeurs à respecter les quotas et les saisons.

Les castors et les rats musqués, qui représentent plus de la moitié des fourrures sauvages utilisées par l’industrie de la fourrure canadienne, sont des espèces aussi abondantes de nos jours que lors de la venue des Européens au Canada. Dans plusieurs régions, les ratons laveurs, les coyotes et les renards sont plus abondants que jamais.

Image: Les coyotes surpeuplés sont plus sensibles aux maladies et aux parasites, y compris la gale sarcoptique.
Photo de Ken Gartner de Grenfell Saskatchewan
L’Accord sur les Normes Internationales de Piégeage sans Cruauté (ANIPSC)

Un exemple récent illustre à quel point l’industrie est engagée face à ses responsabilités : l’Accord sur les Normes internationales de piégeage humanitaire. Grâce à cette recherche, financée par le gouvernement canadien et l’industrie internationale de la fourrure, les animaux piégés, que ce soit pour la nourriture, la fourrure ou pour le contrôle de la surpopulation, le sont dans le respect des normes humanitaires les plus élevées. Environnement Canada et l’industrie internationale de la fourrure ont investi récemment plus de 13 millions de dollars dans la recherche et le perfectionnement de méthodes humanitaires de piégeage.

Ce travail d’avant-garde, coordonné par l’Institut de la Fourrure du Canada, a établit les bases scientifiques de ces normes, qui sont maintenant adoptées par les pays producteurs de fourrures sauvages et l’Union européenne. Ces normes protègent les animaux piégés sur plusieurs plans, incluant le contrôle d’animaux nuisibles et des maladies.

L’industrie de la fourrure est réglementée partout dans le monde. La Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES), qui regroupe des représentants de 145 pays, et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dont fait partie la Fédération internationale de la fourrure (IFF), sont actifs dans la règlementation et la supervision de la protection des espèces menacées. Ces organismes ont prouvé que la coopération entre les États, qui vise à protéger les ressources mondiales, donne des résultats très positifs.

Sujets brulants

Comment puis-je être sûr que l’industrie de la fourrure favorise des pratiques humaines?

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Animaux à fourrure: une ressource naturelle renouvelable